Je vous invite à découvrir ce recueil de nouvelles, percutant et bouleversant qui vous absorbera de la première à la dernière page. Il y a de l'humour, mais surtout des émotions intenses dans chacune des histoires, et le charme opère si bien qu'il est difficile de quitter cet univers fictionnel.

Extraits :

« Elle a retrouvé cette lettre quelques jours après l'enterrement d'Antoine, en triant les papiers. Elle était parmi les autres, banale et évidente, rien ne pouvait laisser supposer son contenu (…) Déclic des premiers mots « Antoine Chéri », qui ont permis à son cerveau, en une fraction de seconde, d'absorber le contenu de la missive aussi vite qu'un appareil photographique. » « Antoine Chéri » ou la révélation posthume.

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« Les aventures amoureuses de mamie me mettent le feu aux joues et me rendent de bonne humeur. Maman, elle, grimace et persifle :

- Elle a toujours confondu les histoires d'amour et les histoires de fesses !

- Ce n'est pas la même chose ?

Regard désolé de ma génitrice qui lève les yeux au ciel (...) Trop amoureuse pour être aimante, mamie, moi, je suis arrivée au bon moment dans sa vie, les hommes et les hormones commençaient à la délaisser, mais je n'oublie pas que la petite Pélagie a vu défiler tous les amants de sa mère. Mamie est enceinte.

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« Il crie, il vocifère, le visage déformé par un rictus hideux :

- Je veux du Skenan, du Skenan, tu m'entends ? Tu vas m'en donner connard ?

Son poing s'abat sur moi avec brutalité, et me fait chanceler, puis les coups pleuvent, de plus en plus vite, de plus en plus fort, comme ceux d'un boxeur en fin de round. Je ne peux pas me défendre, mon corps est engourdi, paralysé, aucun son ne sort de ma gorge nouée, j'ai peur... Je ne sais plus où je suis, je ne sais plus qui je suis, ni homme, ni animal, incapable d'émettre une parole ou une plainte. Je suis abandonné de tous, des autres, du langage, de moi-même. Le jumeau fantôme.

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« La nuit qui a suivi, j'ai reçu la visite de ma mère. Je l'espérais depuis toujours. Elle a couru vers moi en bondissant à grandes enjambées, souple, diaphane, si jeune ! Je me suis réfugiée dans ses bras (…) je riais aux éclats, accrochée à son cou, moi, l'enfant aux cheveux argentés. Pourquoi le temps n'existe-t-il pas dans l'inconscient de nos rêves ? Pourquoi est-ce cet homme là, qui a su me conduire vers elle ? »La visiteuse.

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Ils ont aimé :

« Je voulais vous dire que je me suis régalée. J'ai trouvé ces nouvelles très originales, touchantes, très bien écrites. » Véronique Puybaret, La Curieuse, réalisation et production de documentaires, Paris.

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« L'invisible au petit chien est un livre qui parle de l'amour, ce merveilleux présent qui nous accompagne tout au long de la vie... Cet amour peut aussi être incarné par ce chien dont le monologue, lorsqu'il parle de sa maîtresse, est un pur bonheur... » Laurence Laffitte-Goncalvès, Journaliste, République de Seine et Marne du 14/5/2012.

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« C'est un recueil superbe, souvent poignant, parfois drôle, à la fois tellement réaliste et tellement propice à nous emmener très loin. » M.P. Legret, chargée culturelle, hôpital Bichat-Claude-Bernard.

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« Je voulais vous dire tout le plaisir que j'ai eu à lire vos nouvelles (…) j'ai vraiment été très sensible à votre vision du monde que vous dépeignez avec un humour bienveillant (…) et que votre style rend parfaitement. » Frédéric Calas, Professeur de langue et littérature françaises, Université de Clermond-Ferrand.

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L'invisible au petit chien

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